Vu du Canada, le tableau est enchanteur. Vu de la Tunisie il en est bien autrement. Car notre pays voit ainsi partir ses forces vives, probablement ses meilleurs atouts, formés grâce à l'effort de la communauté nationale. Une hémorragie douloureuse pour un pays qui dit pourtant miser sur ses ressources humaines mais que l'absence de perspectives font littéralement fuir. Nos jeunes candidats au soleil canadien ne partent pas sur un radeau voguant vers l'inconnu, ils sont munis de leurs diplômes chèrent acquis mais qui ont peu de chance de correspondre à un emploi dans leur pays. Ils partent la mort dans l'âme contribuer à l'essor d'une autre nation qui, elle, a su comment les accueillir. Le gâchis est énorme...
Hédi Ben Smail
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