Sous Ben Ali, la culture était un vaste champ de propagande mauve. Sa seule raison d’être était de glorifier le régime et d’enraciner davantage le culte de la personnalité. Sa seule fonction était de détourner le peuple de ses véritables préoccupations. Le régime de Ben Ali favorisait souvent l’installation d’un erzats de culture destiné à une consommation rapide et instantanée, avalé tel un mauvais sandwitch dans un mauvais fast food que vous mangez faute de mieux pour vous remplir la panse en repartant avec un arrière-goût douteux. A la télévision - en dehors de quelques émissions volontairement élitistes tout en restant politiquement très correctes - les plateaux étaient envahis par les représentants de la sous-culture, soit-disant populaire. On retrouvait les mêmes à l’occasion des parodies électorales successives pour chanter les louanges de Ben Ali et de ses familles. Dans les festivals, l’animation était assurée par les mêmes larrons, doublés de leur collègues orientaux
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